Chaptal
et la Résistance
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Dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, ...

Tantôt réserve d'uniformes, tantôt centre d'accueil pour les "enfants de l'exode" fuyant l'Est en guerre puis abri pour les jeunes filles dont les parents avaient momentanément fui la capitale, le Lycée Chaptal a constamment dû s'adapter durant ces années de guerre.
Entre actes de résistance et reflet de la doxa pétainiste, il a été, comme le reste de la société française, le miroir de ces années sombres, jusqu'au combats de la libération du 23 août 1944, impliquant les FFI, retranchés dans sa lanterne Nord-Est.
Le Proviseur de l'époque dresse le bilan détaillé de ces années de guerre dans un discours prononcé en 1945.
Les années de guerre à Chaptal



11 novembre 1940
Alors que les manifestations étaient interdites, le 11 novembre 1940 marqua l'un des premiers mouvements d'action collective contre l'occupant allemand. Quelques jours plus tôt, le cinq novembre, lors d'une visite du Maréchal Pétain à Toulouse, des jeunes communistes avaient projeté des tracts du haut des toits sur le cortège officiel.
C'est dans ce contexte d'opposition que se déroula la manifestation du 11 novembre 1940, impliquant de nombreux lycéens et étudiants.

Plaque commémorative inaugurée par Nicolas Sarkozy sous l'Arc de Triomphe le 11 novembre 2010
La Ferté-Saint-Aubin, 10 juin 1944
Dans la matinée du 10 juin 1944 se joue le drame effroyable de la Ferté-Saint-Aubin. En Sologne, dans la ferme du By, des lycéens et quelques étudiants parisiens doivent se retrouver pour renforcer les maquis de Corrèze ; parmi eux, cinq élèves du Collège Chaptal.
D'un commun accord, Maurice Roy, Michel Delamain, Michel Lebon, Camille Georget et Maurice Gredat partent à pieds retrouver trente-six autres jeunes parisiens membres du réseau Vélite-Thermopyles. Suite à une dénonciation, ils sont arrêtés et fusillés par la Gestapo dans un bois voisin de la ferme du By.