HOMMAGE POSTHUME A UN JEUNE HEROS

 

Camille GEORGET, étudiant et maquisard est fait Chevalier de la Légion d'Honneur

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A la veille du huitième anniversaire de notre libération, nous rendions hommage à tous ceux qui refusèrent de composer avec le nazisme, à tous ceux qui tombèrent devant l'ennemi, les armes à la main, ou dans les fossés des citadelles. Voici qu'un exemple, comme il en fut, hélas, des centaines, vient rappeler aux insouciants que les chemins de la liberté sont bordés de tombes et que les jeunes gens de 1944 n'étaient pas tous des "zazous", tant s'en faut.

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Camille Georget, que le Gouvernement de la République vient de nommer chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur, à titre posthume, était étudiant lorsque les uniformes feldgrau gâchaient les perspectives de la capitale.

Bachelier, doué d'une intelligence remarquable, l'adolescent suivait les cours de physique-chimie au collège Chaptal de Paris, et le plus bel avenir lui semblait promis.

Certes, il lui eut été facile de fermer les yeux sur la réalité, de ne pas entendre les cris des patriotes torturés.Camille Georget était d'une autre trempe ... Avec ses camarades étudiants, il participe activement à la Résistance et le 6 juin 1944, alors que le débarquement allié en Normandie ne signifie point la fin de la guerre, mais le début d'une offensive orchestrée des maquis, il est dans les rangs d'une unité de "partisans" dans le Loiret.

Il a 20 ans. Après une expédition harassante, dans la nuit du 10 juin, il repose, avec ses compagnons d'armes, dans une grange.

Tout est calme, trop calme même, car la tragédie est proche. Deux traîtres ont renseigné les Allemands, qui cernent le refuge et capturent les maquisards.

Ils sont 49 du collège Chaptal : tous seront massacrés peu après, à la Ferté-Saint-Aubin.

Camille Georget avait le grade de sous-lieutenant.

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